lundi, avril 23, 2012

L'HISTOIRE DE CHICAGO MAY

L'HISTOIRE DE CHICAGO MAY (Nuala O'Faolain)

L'histoire de Chicago May est celle d'une jeune Irlandaise pauvre qui, en 1890, s'est enfuie de chez elle pour devenirune criminelle célèbre sous le nom de "Chicago May".

dimanche, avril 15, 2012

UNE CHINE SANS FEMMES? (Isabelle Attané)

Dans les pays où les femmes ne souffrent pas de discriminations, le rapport de masculinité , qui mesure la proportion d'hommes et de femmes, est toujours en faveur de ces dernières. La France, par exemple, compte 96 hommes pour 100 femmes. Les sociétés scandinaves, à l'avant-garde du progrès social, connaissent une proportion équivalente: 97 hommes pour 100 femmes... La Chine, en revanche , totalise plus de 106 hommes pour 100 femmes.Une majorité masculine qui gagne du terrain. pages 12, 13


Le mariage , une affaire d'argent.


Qu'il soit d'amour , de raison, arrangé ou le résultat d'un trafic, le mariage est avant tout une affaire d'argent, de séduction matérielle...Selon la tradition, les parents du marié offrent les meubles, l'argent...Mais le lot doit être attractif. Il doit contenir les "trois grandes conditions": un climatiseur, une télévision et un téléphone. En contrepartie, l'épouse doit être de préférence jolie, fertile et vertueuse. Dans les milieux citadins nantis, la femme chinoise est devenue très exigeante. A défaut de trouver le partenaire sexuel idéal, elle veut s'assurer que son époux lui fournira tout le confort matériel nécessaire dans une société où le paraître est devenu plus important que le bien-être: voiture, appartement redécoré, villa, produits de luxe étrangers... Il faut briller pour être respectée. page 87


Sous Mao, la femme n'existe plus, elle cède la place à la "camarade" femme...Les vestes sans taille et les pantalons au fond large, qui serrent les cous et les poignets, ne suggèrent pas les lignes du corps...page 114

L'idéal féminin de ce début du XXIè siècle est paré de tous les symboles de la société de consommation, de la richesse et de la satisfaction: tenues sophistiquées, bijoux, un mari qui a réussi, électroménager dernier cri, mobilier de luxe...Cette symbolique, soulignant la valeur de l'éphémère et du paraître, est clairement associée aux réformes: on a eu la chance de s'enrichir et on le montre! Comme si le bonheur ne dépendait plus aujourd'hui que de l'accès à ce monde de la consommation, à ce monde moderne très occidentalisé. page 118

La chirurgie esthétique est un commerce en pleine expansion....Les filles ne se satisfont pas du corps que "Dame Nature" leur a donné. page 119


Trait particulier, la prostituée chinoise , en général, une immigrée, n'officie pas chez elle. Sa famille ignore l'origien de l'argent qu'elle reçoit régulièrement de cette courageuse qui a quitté sa région natale...Ainsi, loin d eperdre la face, elle gagne l'estime familiale....Dix millions, c'es tle nombre estimé de femmes travaillant actuellement dans le commerce du sexe en Chine. page 149

"Les femmes soutiennent la moitié du ciel": quelques mots mais un argument choc.Car évoquer le ciel, c'est faire allusion au pouvoir suprême. Dans la Chine millénaire, l'empereur, c'est l"Empereur du Ciel" la Chine, c'est "l'Empire Céleste". Une belle preuve de confiance de la part de Mao dans la moitié féminine de la population.


A la campagne, les femmes doivent encore manger dans la cuisine quand la famille reçoit des invités. page 174


Dès janvier 1979, cette norme drastique de l'enfant unique s'applique à la quasi-totalité du pays. page 190


"Les couples doivent se marier tard et retarder la venue de leur(s) enfant(s). page 194


Tous, en ville comme à la campagne, sont en train de comprendre qu'avoir une famille nombreuse coûte cher, très cher même, et que si l'on veut avoir une chance de s'en sortir, il vaut mieux se contenter d'un ou deux enfants, juste ce qu'il faut pour assurer sa descendance et garantir ses vieux jours. page 224


C'est maintenant l'ère du "chacun pour soi", le règne de la " loi du plus fort". L'état se désengage du service public. La logique économique qui prévalait jusque là, assurant à chacun le minimum vital n'a plus cours.page 236


J'ai entendu dire qu'aujourd'hui, les entreprises préfèrent employer des hommes. Alors, pour trouver un emploi, nous les femmes n'avons pas d'autre choix que de nous déguiser en homme. Page 275


Aujourd'hui, comme par le passé, multiplier les épouses est un symbole d'aisance et de réussite sociale , et la pratique des ernai (des maîtresses) , un produit de la société patriarcale. page 308