mardi, mai 29, 2012

INDIAN KILLER (Sherman Alexie)

"A la fin des années 60, dans une réserve indienne,  une adolescente met au monde un garçon qu'on lui enlève aussitôt. Le nouveau-né est confié à un pilote d'hélicoptère. Destination Seattle , où l'attendent Olivia et Daniel Smith, un couple de parents adoptifs blancs et aisés....Ni Blanc, ni Indien, John Smith grandira, confronté au mystère de sa naissance et au racisme extérieur: en mal de racines, il patauge et sombre dans la folie...."


Pour elle, (Miss Polatkin, étudiante indienne qui harcèle son professeur ) , en effet, être indien se résumait surtout  à une question de survie, et elle s'était à ce point battue pour survivre qu'elle ne savait pas si elle serait capable un jour d'arrêter. Le conflit représentait pour elle une nécessité ( page 75)

John marchait sous une pluie froide et persistante il ne savait pas où il allait, ni comment il était arrivé devant son immeuble, dans Ballard, le quartier scandinave de Seattle.   Les immigrants scandinaves les (arbres)avaient presque tous coupés  depuis le premier jour où ils avaient entrepris de coloniser l'Amérique, les immigrants européens s'étaient efforcés de rendre le nouveau monde semblable à l'ancien.  page 87

Wilson un ex-flic blanc, écrivain - ,ne parvenait pas à comprendre comment fonctionnaient les rapports sociaux chez les Indiens  il ne savait pas que, dans le monde indien, il n'existe pas beaucoup de différence entre un Indien riche et un Indien pauvre  en règle générale, un Indien est un Indien,  les rares qui acquièrent richesse et pouvoir en tant qu'avocats, hommes d'affaires, artistes ou médecins peuvent épouser des Blancs et n'avoir que des amis blancs, mais dans l'ensemble, les Indiens qui appartiennent à des classes sociales différentes se mêlent sans problème les uns aux autres  la plupart sont chômeurs ou sous-payés, quelques-uns seulement ont un bon métier et des revenus stables page 190

(Truck, un animateur de radio:) Eh bien, citoyens, nous donnons aux Indiens tout ce qu'ils veulent nous leur donnons des  droits de pêche, des territoires de chasse, nous leur permettons de construire  des casinos illégaux sur leurs terres. Ils ont des droits que les Américains normaux n'ont pas. Les Indiens sont devenus des super-citoyens qui profitent de tous les avantages d'être américains tout en bénéficiant de privilèges par le seul fait d'être indiens
Et nous leur donnons tout cela parce que nous sommes supposés avoir volé leur terre.  Les Indiens vivent mieux aujourd'hui qu'ils ne vivaient dans le passé. Ils ont du travail. Ils ont l'électricité et l'eau courante. Ils ont Dieu.  Citoyens, c'est un fait établi que les Indiens sont plus nombreux de nos jours qu'ils ne l'étaient  quand Christophe Colomb a découvert ces rivages;...Et malgré toutes ces prérogatives, les Indiens continuent à vivre dans la pauvreté. Ils vivent dans la crasse, mes amis. Les épaves de voitures s'entassent  dans leur cours,. Ils ont le plus fort taux de mortalité infantile. Ils ont le plus fort taux d'alcooliques et de  drogués. Ils connaissent encore le rachitisme, vous vous rendez compte?  On leur donne tout et ils sont incapables de prendre soin d'eux-mêmes.  Page 217

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