samedi, juin 09, 2012

LA, AVAIT DIT BAHI (Sylvain Prudhomme)

Pas de point dans tout le roman , très peu de virgules, pas de majuscule au début des paragraphes...Tout cela un peu déroutant, le passé et le présent se mêlent... Je n'ai pas terminé le livre. 




Au volant d'un camion, sur les routes d'Algérie, Bahi raconte au narrateur ses souvenirs de la ferme où il a travaillé cinquante ans  plus tôt, à la veille de l'indépendance. Il lui décrit l'Algérie d'aujourd'hui, s'amuse des petits bénéfices qu'il fait , à soixante-dix ans, en revendant du sable d'un bout  à l' autre du pays, se moque tendrement de la réussite trop clinquante de ses fils. Des réunions clandestines à deux pas de la ferme aux descentes à la plage, du travail dans les vignes à la folie meurtrière des fêtes de l'Indépendance à Oran, c'est tout un pan du passé qui renaît peu à peu, habité par la figure du fermier Malusci, que Bahi , malgré tout ce qui les séparait, n'a pas oublié."

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