lundi, juillet 31, 2017

LES SILENCES DE LA GUERRE (Claire Fournier)
 
Roman semblable "Au Silence  de la Mer" mais ici les personnages - l'officier allemand et ses deux hôtes, une jeune fille et son père,  se parlent souvent. Cela se passe en Bretagne, à Ploudalmézeau.
 
Eplucher des légumes ou des fruits amène à éplucher ses pensées. page 20
 
Me montrer ennemie de la vie privée envers l'officier ennemi dans la vie publique  ne pouvait qu'accroître la guerre et donner davantage  à désespérer de l'être humain.  page 33
 
La vie du groupe est un ersatz de vie. page 77
 
"Hitler est arrivé en temps voulu parce qu'il était simpliste dans une  époque  confuse...Au départ, on le prenait  pour un idiot, on voulait  l'écarter. Et on s'est aperçu  qu'il savait,  plus que ses  supérieurs , captiver, avec  deux ou trois idées élémentaires , un auditoire germanique  dont l'inconscient  est toujours à fleur de peau. Ce n'étaient pas  les gens qu'il secouait , mais , en eux les vieux archaïsmes - avec sa gestuelle, le foudre d'éloquence , prenait littéralement à bras -le-corps , les mythes fondateurs, il les malaxait, les défigurait, les faussait, peu importait. Alors, on l'a envoyé dans les meetings, lui plutôt que les autres. Et là, il a commencé à se sentir supérieur à ses supérieurs, intouchable.
C'était les destin de l'Allemagne de mettre à sa tête un halluciné résolu à changer la société et les individus...Ah être résolu à se changer soi-même est sûrement plus pertinent mais plus difficile. Les Allemands  se sont reposés sur un homme déterminé." (l'officier allemand ).  Pages 109,110
 
C'est le jardin qu'on nettoie qui nous nettoie page 136
 
C'est pour douter qu'il faut s'instruire. page 141.

Aucun commentaire: