mercredi, septembre 28, 2011

LE POIDS DU PAPILLON (Erri De Luca)

Ce soir-là, il avait joué de l'harmonica pour l'assistance. C'était sa façon de répondre aux questions. page 23

Un homme qui ne fréquente pas les femmes, oublie qu'elles ont une volonté supérieure. Un homme ne parvient pas à vouloir autant qu'une femme, il pense à autre chose, il s'interrompt, une femme non...Une femme est ce fil d'araignée tendu dans un passage, qui se colle aux vêtements et se laisse porter... Un homme qui ne fréquente pas les femmes est un homme seul. Il n'est pas un homme un point c'est tout, et rien à ajouter. C'est un homme sans. Il peut l'oublier, mais s'il se retrouve devant une femme, il le sait de nouveau. page 41

On prend des leçons avec les animaux. Elles ne servent pas à réparer, seulement à s'arrêter...Les dettes se paient à la fin, une fois pour toutes. page 46

A la dernière (femme) il avait vu faire le geste de rejeter ses cheveux derrière son dos. Comme un mouvement d'ennui qui éloigne, mais aussi comme une demande de caresse sur les cheveux. Les femmes font des gestes de coquillage, qui s'ouvre pour expulser comme pour attirer à l'intérieur. page 56

Le présent est la seule connaissance qui est utile. L'homme ne sait pas vivre dasn le présent. page 65

La solitude est un blanc d'oeuf, la meilleure partie. Pour l'écriture, c'est une protéine. page 76

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