lundi, mai 21, 2007

LE MONDE DU BOUT DU MONDE (Luis Sepulveda)

Les distances ne font souffrir que lorsqu'elles sont associées à des souvenirs.

Il connaissait des histoires intéressantes et il savait très bien raconter. mais je ne voulais pas écouter : je voulais vivre.
La presse "sérieuse" ne s'intéresse aux événements du monde que lorsque ceux-ci prennent un caractère de scandale....Nous avons créer une agence ....pour répondre aux mensonges employés par les nations riches pour justifier le pillage des pays pauvres. Pillage non seulement des matières premières mais de l'avenir.
Nous marchâmes en silence. Un de ces silences qui sont la meilleure forme de communication. Et en arrivant à la pension, nous savions que nous pouvions avoir confiance l'un dans l'autre.
Je sentais enfin que moi aussi , j'étais de quelque part. Je sentais enfin un appel plus impérieux que l'invitation de la tribu, celle que l'on entend ou croit entendre, ou que l'on s'invente pour pallier à sa solitude.

Aucun commentaire: