samedi, mars 08, 2008

FLEUR DE BOMBAY (Alain Lorne)

(Le roman se passe à Brest mais bofffffff)
Jusqu'à présent, l'idée que Doc s'était faite de la vie coïncidait avec le point de vue d'un homme commun, les soucis d'argent en moins. Mais voici que pointaient des jours plus sombres. Que faire? Gagner en notoriété, en stabilité, en respectabilité, en fortune? Avoir pignon sur rue, des voisins qui vous saluent avec crainte et considération? Rien de tout ça. Doc avait juste conquis le droit de s'asseoir seul à table s'il en avait envie, de pisser bruyamment, de dormir le jour, de rôder la nuit, d'aller et de venir à sa guise. A quarante ans bien sonnés, bien des hommes ne peuvent pas en dire autant. La chose avait son prix naturellement. page 31
En fait de destin, on croise souvent la routine...La routine! soupira-t-il. Il faut avoir le courage de vivre ses rêves jusqu'au bout. C'est ce que l'on fait qui donne de l'énergie. Pas ce que l'on pense! Quoique les rêves... la nostalgie...
page 74

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