dimanche, décembre 30, 2012

L'OMBRE DU VENT (Carlos Ruiz Zafon)

"Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, marquée par la défaite, la vie difficile, les privations, les haines rôdent toujours.Ce roman avec un tableau historique évoque les émois de l'adolescence où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes. L'auteur mêle inextricablement la littérature et la vie."
"j"ai grandi entre les livres faisant des amis invisibles dans les pages qui tombaient en poussière et dont je porte  encore l'odeur  sur mes mains".

La ferveur enfantine  est une maîtrise infidèle et capricieuse...puis les anfants grandissent et on ne sait plus ce qu'ils pensent ni ce qu'ils éprouvent. Ainsi va la vie. Les gens caquettent à qui mieux mieux. L'homme ne descend pas du singe, il descend  de la poule" page 141

"Les raisons qui poussent à dire la véritésont limitées mais le  nombre  de celles qui poussent à mentir est infini."

"Méchants, non , rectifia Firmin. Imbéciles, ce n'est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. IL agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder tout ce qu'il voit différent de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité, la manière de se distraire. En fait, le monde aurait besoin de plus de gens vraiment méchants et de moins de simples crétins" page 173

"Béa dit que l'art de lire est en train de mourir lentement, que c'est un rituel intime et que le livre  est un miroir et que nous pouvons seulement y trouver ce que nous portone  déjà en  nous, que nous mettons dans la lecture l'esprit et l'âme et que ce sont des choses chaque jour plus rares."

"Il disait souvent que nous existons tant que quelqu'un se souvient de nous" page 191

"Le vin fait du sage un idiot et de l'idiot un sage" page 388

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