Sorcière pour les uns, sainte pour les autres, elle seule sait encore lire, écrire, fabriquer de l'encre et du papier, et on vient de loin pour obtenir d'elle une lettre. Dans une Amérique balayée par d'étranges fièvres, des hordes de mercenaires et les Indésirables, elle a su garder sa ferme, fidèle à la mémoire de sa soeur. Mais l'arrivée de Mr Hendricks met fin à ce fragile équilibre. Son étrange magnétisme libère en elle tous les fantômes, l'entraînant dans un voyage bien au-delà de la rivière de Blackwater, sur les terres du tout-puissant Bill Kingery.
Les Soeurs de Blackwater est une ode magistrale et envoûtante au pouvoir des mots - seule arme et seul remède dans le monde dystopique d'Alyson Hagy.
"J'suis pas d'ici" dit l'homme, courbant le front comme s'il elle devait s'y attendre. Mais j'ai entendu parler de vous. Ma femme a grandi à Snow Creek,où vous êtes connue pour aider les gens dans le besoin. Vous faîtes de bonnes lettres, bien appliqués, vous avez écrire la peine d'un homme et en soulager son coeur àl jamais, c'est ce que les gens disent.."page 14
"J'ai connu mon lot e migrations quand j'étais jeune, lui dit(il. je suis né avant la guerre et on a dû bouger sans arrêt une fois qu'elle a été finie, pas trop eu le choix. On dirait que rien n'est plus pareil depuis toutes ces batailles et cette démolition, même jusqu'ici peu. On dirait qu'on est tailladé en pièces. je sais lire et écrire, enfin les bases,assez pour me rendre utile dans un voyage en barge, et c'est ce qui compte à la fin. " page 15
" C'est fini maintenant, d'avoir des esclaves comme ça, dit-il. On s'est battu jusqu'à ce qu'un des deux camps l'emporte sur l'autre.
- Vous le pensez vraiment? Mr Hendricks? Que l'esclavage est derrière nous? Parce que dans ce cas, je ne suis pas d'accord avec vous. Tout ce qu'on a à faire, c'est d'admettre ce qu'on a sous nos propres yeux. Nous pourrions demander à ces gens qui campent au bord de la rivière, pour connaître leurs opinions. La plupart d'entre eux ont porté des chaînes."page 18
Ce qu'il voulait lui demander, c'était la chose la plus ardue. Il voulait une lettre à déclamer, et il voulait être présent à ses côtés - ou du moins dans l'enceinte de sa propriété - pendant qu'elle l'écrirait. Et puis, il exigeait ce que les gens ne demandaient plus que très rarement, désormais: il voulait qu'elle mémorise la lettre avant de la détruire devant lui, à tout jamais. page 20
Elle empoignait les pierres et s'efforça de prier pour devenir une meilleure personne. Elle demanda à sa soeur , comme elle le faisait souvent, de lui accorder un pardon qui ne viendrait jamais. Cette requête, elle la renouvelait chaque fois qu'elle devait écrire une lettre pour un étranger. page 28
" Vous êtes venu me voir pour être soulagé. Je cherche peut-être la même chose. Mais le soulagement est la perle de grand prix, par ici. Le simple fait de le désirer devient vite une malédiction". page 32
Il dit" J'aime voir la nuit tomber sur tous ces gens là-bas"..page 45
" Une histoire, dit-elle, c'est un pont solide à travers la nuit. Et la nuit est là, devant nous". page 46
Des assurances. Elle avait eu tort de venir chercher cela. Personne ne méritait de telles assurances désormais et elle moins que les autres. page 61
Il n'était ni simple, ni prudent d'endosser les fardeaux de l'histoire personnelle d'autrui.page 76
( Je n'ai pas terminé la lecture de ce livre, Il m'a semblé confus.., une histoire incompréhensible, on ne sait pas si on est dans le mythe, le conte, un roman..)
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