En 1984, Vladimir est convoqué dans les bureaux de la police soviétique pour une banale affaire de marché noir. Il pensait en ressortir quelques minutes plus tard, son amende acquittée, mais c'était sans compter sans les mystérieuses méthodes de KGB. Quelques années plus tard, cette affaire qu'il croit derrière lui le rattrape de façon inattendue, bouleversant sa vie à jamais.
Vladimir n'est pourtant pas au bout de ses surprises. En 2008, il est contacté par un certain David Kapoitch, New-Yorkais d'origine russe. La ressemblance entre les deux hommes est troublante. Pourraient-ils avoir un lien de parenté? Leurs destins vont en tout cas, se mêler, pour le meilleur comme pour le pire.
Empruntant aux codes du thriller, Le Numéro Un tend un redoutable miroir de la société russe contemporaine qui n'a rien à envier à celle de l'ère soviétique. le nouveau roman de Mikael Chevelev mêle enquête politique et interrogation sur la filiation, tenant en haleine jusqu'à la toute dernière page.
Cette peur m'a poursuivi pendant près de cinq ans. Une vraie peur gluante, paranoïde, quand tu crois voir des ombres dans chaque recoin et que tu n'arrives pas à dormir dans le noir. Quelles étaient donc mes craintes? qu'ils se pointent chez moi et me sommes de collaborer? Que tout le monde apprenne que j'avais signé ce papier? Je ne m'en souviens plus... D'ailleurs le capitaine du KGB a tenu parole: personne ne m'a jamais recontacté. On avait peut-être d'autres chats à fouetter? C'est en 1988, pas avant, que ma peur a commencé à se dissiper progressivement. page 36
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