dimanche, décembre 17, 2006

Eri De Luca

Tu Mio
La guere était restée ds quelques curieux détails : une fenêtre vide vue de la rue et derrière la fenêtre, il n'y avait + de maison, pas même de toit et on pouvait voir le ciel. Les fenêtres sont faites pour voir le ciel mais pas de cette manière . Et une place de marché où l'herbe poussait car il n'y avait rien à vendre et personne n'y allait , pas même pour échanger 2 mots. L'herbe entre les pierres dans un marché , est bien triste.

Les trois chevaux
Le soir, il y a quelque chose dans les assiettes mais pas d'avenir.
J'aime ceux qui disent non en se taisant. Et leur non , ils le font , sans l'agiter avant.
Celui qui s'enfuit n'a pas le large devant lui mais beaucoup de rues barrées
Il a les dents faites pour sourire.
Celui qui n'a pas d'ombre n' a pas non plus de passé
La guerre , c'est quand les jeunes gens rêvent de devenir grands-pères.
Il y a des créatures destinées les unes aux autres qui n'arrivent jamais à se rencontrer et qui se résignent à aimer une autre personne pour raccommoder l'absence .Elles sont sages ...
C'est ce que doivent faire les livres, porter une personne et non la faire porter par elle, décharger la journée sur son dos , ne pas ajouter leurs propres grammes de papier sur ses vertèbres ....*
Il est bien dur de savoir que quelqu'un pense à autre chose quand tu lui parles....
La vie est un long trait continu et mourir , c'est aller à la ligne sans le corps.
Il ya des soirs où le ciel est un oeuf et on peut le regarder de l'intérieur.
Si moi aussi je suis un autre , c'est parce que les livres plus que les années et les voyages changent les hommes.

Montedio
Il n'y pas de lune . Maria regarde , émerveillée , le couvercle de la nuit...

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